La boite de vitesse automatique

Ce type de boîte a été développé pour répondre à une demande de la part des clients utilisant de petits véhicules (citadines) souhaitant une boite automatisée. Les boîtes de vitesses automatiques à trains planétaires étant inadaptées aux véhicule de faibles puissances ( augmentation trop importante de la consommation), les boîte manuelles pilotées sont donc apparues.

Selon les modèles, le robot peut être soit électromécanique, comme dans l'encadré ci-dessus ( exemples : Sensodrive Citroën ou Easytronic chez Opel), Soit électrohydraulique. Dans ce cas les fourchettes sont déplacées par des vérins hydrauliques appelés positionneurs hydrauliques ( exemple : SMG chez BMW ou Selespeed chez Alfa Roméo).

Appelées généralement CVT ( Continuously Variable Transmission), ces transmissions se basent sur le principe du variateur et n'ont donc pas de rapports étagés en fonctionnement automatique. Un mode à commande impulsionnelle est cependant disponible et permet de commander manuellement la boîte en utilisant des rapports étagés.

A l'heure actuelle ce système reste assez marginal.

L'option est proposée par exemple chez Honda et Audi, Ford propose la Focus un produit élaboré par ZF.

Le rapport de transmission, défini par la position des poulies, n'induit aucun à-coup lors de son changement. Le rapport est élevé afin de faire descendre le régime moteur.

La CVT a été développée également dans un souci d'économie de carburant. A vitesse stabilisée, le rapport est élevé afin de descendre le régime moteur.

Pour le moment exclusif au groupe VAG, ce type de transmission, développée en partenariat avec la société Borg Warner, peut équiper aussi bien un Touran familial que la Prestigieuse Bugatti Veyron, entre autres.

Son concept est basé sur le double embrayage, élément permettant d'alterner le passage du couple sur les deux « demi-boîte » constituant cette « Direct Shift Gearbox » (DSG).

• Le premier rapport est engagé, l'arbre primaire en rouge est embrayé, le second rapport est synchronisé mais l'arbre primaire en vert est débrayé.

• Il suffira d'inverser les embrayages pour passer la seconde.

• Un positionneur hydraulique, agissant sur la fourchette déplacera alors le baladeur de la 1er et 3ème vers le synchro de 3ème.

Les société ZF et LUK travaillent également sur ce système permettant un passage des vitesses sans rupture de la liaison moteur boîte, donc sans à-coups.

Elle est caractérisée par une mécanique particulière très différente d'une boîte mécanique. En effet, elle utilise des combinaisons de train épicycloïdaux pour l'étagement des rapports et une liaison hydraulique, le convertisseur de couple, pour transmettre la puissance du moteur vers la boîte

Plus de 35 millions de boîte ont été produites en 2003, 65% étaient des boîtes automatiques.

Parmi les fabricants les plus importants nous pouvons remarquer :

• ZF société de mécanique allemande, elle fournit des éléments de transmission pour tout type de véhicules. Elle a récemment équipé les BMW série 7 et Audi A8 avec une boîte 6 rapports.

• AISIN WARNER société japonaise, elle fournit des boîtes de vitesses automatiques à de nombreux constructeurs japonais comme Mitsubishi et Toyota. Ces dernières AW a placé certaines de ses boîtes à coté de moteur européens comme les V6 essence et diesel du groupe PSA Peugeot Citroën (AW6 6 rapports), les moteurs à fort couple Renault (SU1 5 rapports) ou encore le V10 TDI du VW Touareg et les berlines compactes du groupe VAG (en 6 rapports).

• Mercedes Benz, le constructeur allemand produit ses propre boîtes. Le modèle le plus courant, 5 rapports, équipe certains véhicules du groupe Daimler Benz. Ce fut le premier constructeur à proposer une boîte automatique 7 rapports sur un véhicule de sa gamme.

• PSA Renault, les constructeur français ont développé en collaboration, dans les années 90, une boîte appelée DP0 chez Renault ouAL4 chez Citroën.

  Elle est toujours disponible au catalogue.